Elle n’était pas encore sortie que la série She-Hulk faisait déjà bouillonner les réseaux sociaux, mais pas toujours pour les bonnes raisons. La bande-annonce qui dévoilait les premières images de l’adaptation des aventures de héroïne à la peau verte avait été critiquée, au vu des effets spéciaux décevants. Face aux avis négatifs, Disney+ avait présenté quelques semaines plus tard un second trailer avec une Miss Hulk plus réaliste. Mais ce mauvais démarrage est-il à l’image du reste de la série attendue le 18 août ? Franceinfo a pu visionner en avant-première les quatre premiers épisodes de She-Hulk.
L'héroïne Jennifer Walters (Tatiana Maslany) est une brillante avocate et cousine de Bruce Banner (Mark Ruffalo), un scientifique capable de se changer en Hulk et membre de l'équipe de super-héros les Avengers. Lors d’un accident de voiture, elle est contaminée par le sang de Bruce et se transforme en version féminine de la créature verte, dotée d’une force et d’une résistance démultipliées. La jeune femme tente difficilement de concilier sa vie professionnelle et son nouveau pouvoir. Mais rapidement on lui demande de prendre la tête d’une nouvelle division juridique de défense des super-héros qui se multiplient à travers la ville. Son premier client est loin d’être le plus facile, il s’agit d’Emil Blonsky, aussi surnommé l’Abomination (Tim Roth). Un ancien soldat capable de se transformer en géant à écailles et qui des années auparavant avait tenté de tuer Bruce Banner (L’incroyable Hulk). Toujours emprisonné depuis, l’avocate devra plaider sa libération malgré le confit d’intérêt évident dans cette affaire.
Si vous attendiez une énième série d’action, passez votre chemin. C'est devant la Cour que She-Hulk combat la plupart des super-vilains. Disney fait le choix de l’humour pour cette adaptation du comics américain, en suivant le quotidien de Jennifer Walters pas toujours évident depuis qu’elle a la capacité de se transformer en monstre vert. Cette trentenaire célibataire jongle entre sa brillante carrière d’avocate et les matchs peu fructueux sur les applications de rencontre.
L’actrice Tatiana Maslany joue avec brio la vie réaliste d’une femme dans une société du 21e siècle, où les super-héros seraient monnaie courante. Jennifer doit combattre le sexisme dans son entreprise pour s’imposer, et se laisse dévorer par son travail pour gagner sa place. C’est un personnage très humain qui vit des situations dans lesquelles beaucoup de spectatrices pourront se reconnaître.
La série peut avoir parfois quelques airs de sitcom avec plusieurs lieux récurrents où l’héroïne retrouve ses amies et collègues, Nikki (Ginger Gonzaga) accompagnée d’Augustus (Josh Segarra). Mais She-Hulk évite de s’enfermer dans un seul genre grâce à quelques scènes d’action qui viennent dynamiser le tout et rassasier les fans avides de combat. La série peut compter sur ses dialogues vifs teintés d’ironie et fourmillant de références à la pop-culture. Un choix narratif qui apporte un vent de fraîcheur salutaire et fait de She-Hulk une série très actuelle.
Marvel fait aussi le choix de se moquer de ses propres défauts en brisant régulièrement le quatrième mur. Et fait du spectateur un complice des piques à son encontre. Les amoureux de la licence s’amuseront devant les références aux différents films du studio, notamment à travers le personnage du sorcier Wong (Benedict Wong) vu pour la première fois dans Doctor Strange. Les épisodes ne manquent pas de répondre à quelques questions farfelues sur les Avengers que le public comme Jennifer a déjà pu se poser...
Difficile de ne pas mentionner les effets spéciaux (VFX) utilisés pour créer la version Hulk de Jennifer. S'il y a eu des progrès par rapport à la version présentée dans la première bande-annonce, on reste quand même en dessous de la qualité à laquelle nous ont habitués les studios Marvel. Miss Hulk n’arrive pas à reproduire suffisamment les expressions de Tatiana Maslany et semble figée dans certaines scènes. À l’inverse, son cousin Hulk est plus réaliste grâce aux détails apportés à son visage, comme le plissé des yeux ou des poils de barbe poivre et sel.
La scénariste Jessica Gao a récemment défendu la série en dépeignant la cadence de travail infernale que subissent les artistes VFX par Marvel. La licence avait déjà été critiquée pour imposer aux équipes des changements de dernière minute selon le média Variety. Mais ces imperfections visuelles n’empêchent pas de profiter de la série pétillante pour autant.
She-Hulk avocate, à partir du 18 août sur Disney+ En savoir plus et une source d'actualités ( "She-Hulk" : mi-avocate, mi-monstre, une super-héroïne pleine d'ironie dans la nouvelle série Disney - franceinfo )https://ift.tt/dFDxhbq
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