Lorsque Jean-Michel Aphatie a décortiqué, dans Quotidien sur TMC, le passage dans Touche Pas à Mon Poste de Quentin Bataillon, président de la commission d’enquête sur la TNT, l’éditorialiste s’attendait sûrement à une réaction de Cyril Hanouna, dont il avait taquiné la « bromance » avec le député. Mais peut-être pas à ce qu’elle soit si violente.
Visiblement sidéré par les propos de l’animateur vedette de l’émission concurrente à son encontre, il en a relevé quelques-uns, qu’il a listés sur son compte X. « Les mots qui sortent de sa bouche, il ne les contrôle pas. Le mot est déjà parti, il remet son dentier. » « Avant, il me lustrait les glaouis, j’étais obligé de lui donner une peau de chamois »
Jean-Michel Aphatie souligne également la réaction des collègues en plateau à chaque attaque : « Les chroniqueurs rient. » Et de demander, outre « pourquoi une telle vulgarité », « comment des patrons, une direction, des responsables acceptent-ils une telle vulgarité ».
Attaque en rafale
La réponse n’a pas tardé à arriver, tout d’abord par Pascal Praud, qui présente, sur la chaîne de Vincent Bolloré, L’Heure des Pros. « Monsieur Aphatie et ses amis qui détruisent à longueur d’émission TPMP, L’Heure des Pros et CNews semblent étonnés quand quelqu’un leur répond », a-t-il écrit sur X.
Une remarque qui a rapidement été retweetée par Cyril Hanouna, qui a aussi pu compter sur un article du site de Jean-Marc Morandini – présentateur de Morandini Live sur CNews, condamné l’année dernière pour harcèlement sexuel et « travail dissimulé », ce dont il a fait appel. Intitulé « Cyril Hanouna, déchaîné hier dans "Touche Pas à Mon Poste", se paye ceux qui l’ont critiqué de Yann Barthès à Jean-Michel Aphatie en passant par Thierry Ardisson » (ce dernier a claqué la porte de C8 en 2019 « pour ne pas faire du low cost », avait-il expliqué), cet article a encore plus sidéré le journaliste de la chaîne concurrente. Pour deux raisons principales : l’utilisation du verbe « payer » auquel Jean-Marc Morandini « donne un sens dévalorisant et méprisant » ; la retranscription dans l’article de « la phrase des ''glaouis'' sans distance ni réserve ».
« Où Cyril Hanouna a-t-il acheté le droit de m’insulter ? Suis-je à ce point méprisable qu’on puisse dire à mon propos que "j’astiquais les glaouis" d’Hanouna ? », questionne Jean-Michel Aphatie, qui, plutôt que de cibler quelques personnes en particulier, élargit le spectre. « Est-ce ainsi tout un groupe de presse qui s’arroge le droit d’insulter ? N’existe-t-il personne dans l’appareil dirigeant pour rappeler ces insultants à l’ordre, c’est-à-dire à la bienséance ? », demande-t-il encore.
Des questions rhétoriques, puisque Jean-Michel Aphatie ajoute que si « des excuses seraient bienvenues, (…) elles ne viendront pas, évidemment ». Une prophétie qui tend à se confirmer, avec, un peu plus tard, le commentaire de la chroniqueuse de TPMP, Juliette Briens, qui s’enorgueillit dans sa bio sur X d’être une « jeune étoile faf du PAF d’après Libération » : « Mais vous les astiquiez ou pas ? ! »
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