Diffusé ce soir sur TF1, Le diable s'habille en Prada de David Frankel (Marley & Moi, Beauté cachée) est un film à ne pas manquer. On vous explique pourquoi.
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Adaptation d’un best-seller semi-autobiographique de Lauren Weisberger, une ancienne assistante d’Anna Wintour, la redoutable et redoutée patronne de l’édition américaine de Vogue, cette comédie glamour a obtenu partout un immense succès en 2006. Le film a engrangé 326,5 millions de dollars de recette dans le monde pour un budget estimé à 35 millions. Si le roman attaquait violemment le milieu de la presse féminine, le film Le diable s'habille en Prada, plus léger, raconte le calvaire d’Andrea (Anne Hathaway), une journaliste débutante qui devient, à New York, la secrétaire et le souffre-douleur de Miranda Priestly (Meryl Streep), la tyrannique rédactrice en chef de Runway, le magazine de mode le plus influent et prestigieux de la planète.
Du sur-mesure pour Meryl Streep
La réussite du long métrage repose bien évidemment sur l’incroyable performance de Meryl Streep qui, dans le rôle de cette femme de pouvoir autoritaire et cruelle, est sacrément intimidante. Sans jamais hausser la voix, mais en levant parfois un sourcil, elle compose un personnage hautain et glacial qui fait vivre l’enfer à son entourage (il faut la voir arriver chaque matin à son bureau, en balançant avec mépris son manteau de fourrure et son sac à main sur le bureau de sa nouvelle stagiaire !). Avec ses cheveux courts et blancs et sa garde-robe stricte, elle est royale en grande prêtresse des défilés, qui fait et défait créateurs et couturiers. On adore la détester dans ce film où elle règne sur un monde superficiel et impose à tous ses caprices !
Une œuvre digne de la haute couture
Face à elle, le reste du casting n’a pas à pâlir : Anne Hathaway est parfaite dans son rôle d'assistante humiliée et malmenée par sa patronne. Une victime de la mode qui se plie aux exigences les plus folles de son employeur pour sauver son job. Mais la grande révélation du film est certainement Emily Blunt, qui joue ici la première collaboratrice de Priestly. Dans la distribution, on remarque aussi l’Australien Simon Baker, qui deviendra deux ans plus tard la star de la série policière Mentalist. Bref, le réalisateur David Frankel, qui avait déjà signé quelques épisodes de Sex and the City, a confectionné une œuvre comparable à de la haute couture. Prescriptrice de tendances branchées, la vipérine Anna Wintour a d’ailleurs daigné assister à l’avant-première du film… habillée en Prada, bien sûr !
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Divertissement
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