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Télévision. La fin de « Plus belle la vie » : « Qu’est-ce qu’on va faire dans notre canapé ? » - Sud Ouest

Les comédiens de « Plus belle la vie » saluant leurs fans depuis l’étage de la Brasserie des Dames.
Les comédiens de « Plus belle la vie » saluant leurs fans depuis l’étage de la Brasserie des Dames.

Romuald Augé/SUD OUEST

À La Rochelle, pas de tapis rouge, mais une marée humaine, comme aux premiers jours du festival, dont un hors les murs à Jonzac (Charente-Maritime) en 2011 avait frôlé l’hystérie collective. Une folie sympathique, cependant, même quand se sont croisées, rythme soutenu du protocole oblige, les équipes de « Plus belle la vie » et de « Ici tout commence », la petite-cousine de TF1.

« La femme du bistrot »

Venue de Saintes (Charente-Maritime) avec son mari passer le week-end dans la ville préfecture, sans connaître l’existence du festival, Catherine n’est pas revenue de voir ceux et celles qu’elle voit « tous les jours ». « Elle, c’est la femme du bistrot. Lui, c’est l’avocat, l’autre, c’est le chirurgien. Elle, c’est la dame amoureuse d’un curé. Elle fait plus jeune que dans la série. »

Jérôme Bertin, Michel Cordes et Stéphane Henon, sur le Vieux Port de La Rochelle.
Jérôme Bertin, Michel Cordes et Stéphane Henon, sur le Vieux Port de La Rochelle.

Romuald Augé/SUD OUEST

La connaissance de l’intrigue de la série aux quelque 4 600 épisodes est souvent sans rapport avec la mémoire des noms. « Lui, c’est Jean-Paul, le flic [Stéphane Henon], pointe du doigt Catherine. Je les appelle par le prénom qu’ils portent dans la série. » C’est ainsi qu’Anne Décis devrait encore longtemps s’entendre héler « Luna », Sylvie Flepp « Mirta », Cécilia Hornus « Blanche », Pierre Martot « Léo » ou Laurent Kérusoré « Thomas », comme en témoignait le bain de foule hier.

Un selfie avec Tim Rousseau (alias Kilian), un des jeunes comédiens de « Plus belle la vie »
Un selfie avec Tim Rousseau (alias Kilian), un des jeunes comédiens de « Plus belle la vie »

Romuald Augé/SUD OUEST

« C’est trop dur, je vais être obligé de faire la vaisselle. »

Même ceux qui avouent ne rien savoir de « Plus belle la vie » ont des références. « C’est Roland du bar ! [Michel Cordes] », a explosé de joie un groupe de jeunes poitevins en goguette. « Eh, p’tit jeune, viens ici ! », criaient en riant Michèle et Christine, visant de leur téléphone Tim Rousseau, un des cadets de la série. Les deux anciennes collègues de l’usine d’Alstom à Aytré sont pourtant dévastées et elles l’ont fait savoir à leurs comédiens préférés. « Vous allez nous manquer, faut pas vous arrêter ! Qu’est-ce qu’on va faire dans notre canapé ? On va faire du tricot ? »

« Je regarde ‘‘Plus belle la vie’‘ tous les soirs depuis le début, en 2004, confiait Michèle, remise de ses émotions. Au besoin, je l’enregistre. Que ça s’arrête, c’est pas possible, je n’y crois pas. Je me dis qu’ils vont reprendre. C’est trop dur, je vais être obligé de faire la vaisselle. »

Léa François, alias Barbara dans « Plus belle la vie ».
Léa François, alias Barbara dans « Plus belle la vie ».

Augé Romuald/SUD OUEST

Quiz

La communion avec le public a eu lieu samedi après-midi au théâtre Verdière, où 380 privilégiés – les places sont parties en quelques minutes cet été –, toutes générations confondues, ont pu assister à un événement inédit dans l’histoire du Festival de la fiction.

Passé le générique de la série repris en chœur, la vingtaine de comédiens s’est prêtée à un quiz façon « Questions pour un champion », afin de tester leurs connaissances et celles des plus grands fans sur « l’aventure du bar du Mistral ».

Les moins assidus, visiblement rares dans la salle, ont appris que le feuilleton a failli s’appeler « Mistral gagnant », que le décor artificiel (construit dans les studios de la Belle de Mai) a été inspiré du quartier du Panier à Marseille, que sept enfants sont nés au fil des épisodes. Ou encore que « Plus belle la vie » a été la première série française à oser montrer un mariage gay à l’écran, seulement onze jours après la promulgation de la loi l’autorisant.

Ovation debout et avec quelques larmes au théâtre Verdière.
Ovation debout et avec quelques larmes au théâtre Verdière.

Romuald Augé/SUD OUEST

Sujets de société

Transidentité, gestation pour autrui (GPA), addictions, migrants, maladie d’Alzheimer, écologie… Les scénaristes ont suivi, au quotidien, les évolutions de la société ainsi que les préoccupations du moment. Raison pour laquelle beaucoup, parmi les millions – cinq au plus fort des pics d’audience – de téléspectateurs collés devant leur poste chaque soir au même moment que la grand-messe du 20 heures, se sont identifiés aux personnages.

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