En moins de quinze ans, la Fête du bruit dans Landerneau s’est assise à la table des grands. Avec une affiche éclectique, où rock et musiques urbaines se partagent équitablement le temps de parole, « un très bon mélange, qui se marie très bien », selon Arthur Le Lann-Bernard, co-programmateur. Le festival landernéen poursuit sa croissance. Et si la jauge du parc urbain est restée fixée à 17 000 places par jour, les conditions d’accueil ont largement évolué au fil des années. « On a reculé les bars, agrandi l’espace pour apporter plus de confort aux spectateurs. Au bout de quatorze ans, on approche de la perfection, estime l’organisateur Jo Bernard. Tous les ans, on essaie de trouver des nouvelles idées. On va certainement travailler sur les écrans géants pour l’an prochain. » Afin que tout le monde puisse profiter du spectacle dans les meilleures conditions.
« L’international, c’est notre ADN »
Rendez-vous encore à taille humaine, « dans le centre-ville, ce qui fait le charme de ce festival », la Fête du bruit aura réussi cette évolution, tout en réussissant à attirer chaque année des grands noms. « On pourrait faire de la chanson française, mais les stars internationales, c’est l’ADN de notre festival. » Un festival capable d’aligner Damso, Sean Paul, Placebo, « c’était la sixième fois qu’on les programmait et ils ont livré certainement leur meilleur concert », ou Macklemore à l’heure du bouquet final. Capable aussi de faire venir des groupes peu présents sur le territoire national, comme The Luka State, Foals ou les Dropkick Murphys. Sans encombre, ni problème majeur. « On a eu un petit coup de chaud sur SCH, comme souvent sur le rap. » Mais au bilan des deux premières journées, les organisateurs annoncent une dizaine d’évacuations, un chiffre en diminution.
« On ne s’interdit rien »
Le plus grand défi sera de faire encore mieux l’an prochain pour le quinzième anniversaire d’un festival qui a vu son petit frère de Saint-Nolff le rejoindre en termes d’affluence, pour un cumul de 115 000 spectateurs en six journées. Comme le déménagement sur un autre site n’est pas envisagé, la jauge restera la même. La seule variable peut être la durée, en y ajoutant pourquoi pas une quatrième journée à Landerneau. « On ne s’interdit rien si une opportunité se présente », indique Jo Bernard, qui a déjà avancé sur la programmation de la prochaine édition, les 9, 10 et 11 août 2024.
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