Olivia Ruiz affirme avoir été victime d'une «soumission chimique» et de deux tentatives d'agressions sexuelles - Libération

Violences faites aux femmes

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Interrogée sur le mouvement #MeToo dans l’industrie musicale, la chanteuse de 44 ans raconte avoir été la cible d’un chef d’orchestre ainsi que d’un «collaborateur».

Quelques jours plus tôt, elle disait à Libération avoir vécu la vague #MeToo comme «un TGV pris en pleine gueule». La chanteuse Olivia Ruiz affirme avoir été victime d’une «soumission chimique», dans un récent entretien au journal la Tribune. L’artiste de 44 ans, propulsée par son passage à la Star Academy et son tube la Femme chocolat, raconte aussi avoir été victime de deux tentatives d’agression sexuelle.

Olivia Ruiz avait 17 ans lorsqu’un chef d’orchestre, «un homme atroce qui avait pour habitude d’embaucher de jeunes chanteuses», «tente» de l’agresser sexuellement», explique-t-elle à nos confrères de la Tribune. «Heureusement, un homme courageux, un technicien, [l’a] collé au mur.»

Plus tard, elle dit avoir subi «une soumission chimique de la part d’un collaborateur». «C’était il y a moins de dix ans. Les choses sont encore assez floues, mais je sais qu’il n’y a pas eu agression sexuelle. Je dormais, je me suis réveillée, et je l’ai dégagé direct. J’ai eu la chance de ne pas être suffisamment assommée et de pouvoir me défendre.»

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Si elle ne nomme pas ses agresseurs présumés, on devine dans ses propos qu’il s’agit de personnes évoluant dans l’industrie musicale. Alors que le cinéma est confronté depuis plusieurs semaines, avec les témoignages de l’actrice Judith Godrèche, à une nouvelle vague du mouvement #MeToo, dénonçant la récurrence des violences sexistes et sexuelles, ce milieu reste plutôt épargné pour l’heure.

«Je ne sais pas si l’omerta est plus grande dans le milieu de la musique, si c’est juste une question de temps ou si ce fléau y est moins présent… En même temps, je ne vois pas pourquoi un corps de métier serait épargné», admet Olivier Ruiz dans les colonnes de la Tribune. Mais, selon elle, «ça commence à bouger».

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