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« The Gilded Age », saison 2 : le créateur de « Downton Abbey » frappe encore plus fort - Le Parisien

Les débuts nous en avaient mis plein les yeux, la suite nous met en plus des papillons dans le ventre. « The Gilded Age », série de Julian Fellowes, le papa de « Downton Abbey », revient pour une deuxième saison de huit épisodes à partir de ce lundi 30 octobre, plus d’un an et demi après la fin de la première, alors diffusée sur OCS.

Pour suivre ce retour, il faut désormais souscrire au Pass Warner, qui n’est accessible qu’aux abonnés de Prime Video, moyennant 9,99 euros supplémentaires par mois. Une somme pas anodine qui donne notamment accès à tout un catalogue de fictions HBO (« Succession », « House Of The Dragon », « The Last Of Us »…).

À l’écran, l’argent n’est pas un problème pour grand monde. Dans le New York des années 1880, les familles de la haute société s’échinent à s’éblouir les unes les autres, entre vielles fortunes, d’un côté, et nouveaux riches, de l’autre. Parmi ces derniers, les Russell parviennent peu à peu à s’imposer, lui, en magnat des chemins de fer, elle, en maîtresse de maison admirée aux tenues flamboyantes.

Une saison vibrante et foisonnante

Au sein des intrigues foisonnantes de cette saison 2, se déroule une « guerre des opéras ». Bertha Russell est en effet mécène du Met, nouvelle salle de concerts sur le point d’ouvrir ses portes et qui a vocation à concurrencer la traditionnelle Académie de musique où elle a échoué à obtenir une loge. Ce fil rouge peut paraître assez futile mais réserve de grands moments de tensions et de multiples rebondissements. Par ailleurs, c’est aussi la saison des amours entre aventures inattendues, tentatives de séductions intéressées, fiançailles et mariages…

Dans un numéro d’équilibriste assez remarquable, Julian Fellowes prend également le temps d’aborder l’émergence des syndicats dans le monde ouvrier, le racisme d’une violence folle dans le sud du pays et sa version plus sournoise dans le Nord. Toutes les trajectoires prises par la multitude de personnages s’entrecroisent dans une trame serrée et cohérente. Là où l’on pouvait s’ennuyer par moments en saison 1, on vibre en permanence dans les huit nouveaux volets.

Impossible de citer tous les comédiens et leurs excellentes performances, mais la palme va à la géniale Christine Baranski. En veuve à la tête d’une des anciennes familles de la Cinquième Avenue, fermement attachée aux traditions et à sa réputation, elle peut être aussi glaciale que cinglante avec ses proches. Elle hérite ainsi souvent des meilleures répliques et les sert avec talent.

De quoi rappeler de délicieuses séquences offertes par Maggie Smith dans « Downton Abbey ». S’il sera à jamais difficile de remplacer cette dernière dans nos cœurs férus de drames et de romances historiques, « The Gilded Age » monte d’un cran et en est un joyeux successeur.

La note de la rédaction :
« The Gilded Age »,

série américaine de Julian Fellowes avec Carrie Coon, Christine Baranski, Louisa Jacobson… Saison 2 (2023), épisode 1/8 (59 minutes). Un volet ajouté chaque lundi sur le Pass Warner

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