Capture Youtube France Inter
Charline Vanhoenacker le 13 juin dans la matinale de France Inter
MÉDIAS - Elle n’a rien perdu de sa verve, bien au contraire. Ce jeudi 13 juin, Charline Vanhoenacker était à l’antenne de la matinale de France Inter, deux jours après l’annonce du licenciement de Guillaume Meurice par Radio France. L’occasion pour la journaliste belge de revenir sur ce départ forcé, et sur son propre avenir au sein de la radio. Le tout dans un billet d’humeur des plus corrosifs intitulé « La Loyauté d’expression ».
En évoquant l’actualité politique pour le moins chaotique des derniers jours, Charline Vanhoenacker débute ainsi avec une comparaison avec sa propre situation, tout aussi « infernale », comme vous pouvez le voir ci-dessous.
Après avoir appris que la « radio (qu’elle) aime licencie (s)on camarade Meurice (qu’elle) aime », l’animatrice du Grand dimanche soir a également dû faire face à une vague de démissions de ses chroniqueurs, dont Aymeric Lompret, GiedRé et Thomas VDB pour ne citer qu’eux. Ce qui lui fait dire : « Là-dessus j’apprends que la moitié de l’équipe de mon émission se barre, et là je redeviens belge, puisque je suis sans gouvernement. »
Mentionnant le grand chambardement dissimulé à Gabriel Attal jusqu’au dernier moment et le cas d’Éric Ciotti enfermé dans son bureau au siège des LR, Charline Vanhoenacker ne tourne pas autour du pot pour qualifier de « décision à la con » de la présidence (de la République comme de Radio France) la dissolution et donc l’éviction de Guillaume Meurice.
La « loyauté irrévérencieuse »
En fin de chronique, en adoptant un ton ironique sans équivoque, Charline Vanhoenacker annonce alors qu’elle pratiquera désormais « l’irrévérence loyale », afin de remplir sa part du contrat vis-à-vis de sa radio. À savoir que l’« on est payés pour être irrévérencieux, mais attention, c’est nouveau, sans franchir la ligne rouge de la déloyauté. »
Un paradoxe qui pousse la chroniqueuse à interroger son propre avenir au sein de Radio France. « Donc à partir d’aujourd’hui, j’ai décidé de vivre vraiment chaque chronique comme si c’était la dernière. Je vais les vivre comme un crash test de l’humour. J’espère que l’Arcom a bien allumé son sonotone pour la fin de la saison », annonce-t-elle.
À l’exception d’un message publié sur les réseaux sociaux le 12 juin dernier, dans lequel elle remerciait son ancien complice pour leur longue collaboration et fustigeait le motif avancé par la direction de France Inter, Charline Vanhoenacker n’avait pas pris la parole depuis l’annonce du licenciement de Guillaume Meurice après sa mise à pied.
Ce dernier a été licencié après une chronique dans laquelle il comparait le Premier Ministre israélien à un « nazi sans prépuce ». Des propos qu’il a réitérés après avoir été blanchi par la justice, sans que cela émeuve, visiblement, la direction de Radio France.
Découvrez ci-dessous la bande-annonce :
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Divertissement
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